Leonardo Sciascia

J’avoue, c’est sur le tard que je me suis mis à la lecture et malgré ma passion pour la Sicile, c’est un abbé belge qui ma fait découvrir, à moi, sicilien…, Leonardo Sciascia, frustration rapidement transformée en révélation !

Sciascia est un écrivain et un homme politique sicilien qui a marqué son époque.

Véritable amoureux de la littérature, Leonardo Sciascia a partagé son temps entre ses obligations professionnels et ses écrits. Ces derniers s’inspirent de l’histoire de son pays et de la vision qu’il a de la société…

Ecrivain sicilien Leonardo Sciascia

Portrait de Leonardo Sciascia

Leonardo Sciascia est né le 8 janvier 1921 dans la province sicilienne d’Agrigente. Son père travaillait dans les mines de soufre de la région. En 1935, sa famille quitte Racalmuto pour Caltanissetta. Là-bas, il sera l’élève du dramaturge Vitaliano Brancati qui lui fera découvrir la littérature française. Leonardo Sciascia devient à son tour instituteur. Ce métier lui inspirera son premier roman, Les Paroisses de Regalpetra, publié en 1956 qui raconte le quotidien d’un instituteur de campagne.

En 1958, Leonardo Sciascia prend ses fonctions au sein du Ministère de l’Education. Pendant sa carrière, il continue à écrire. L’année 1970 marque le départ en retraite de Leonardo Sciascia qui souhaite se consacrer à l’écriture. Pourtant en 1975, il intègre le conseil municipal de Palerme avec le Parti communiste italien puis en 1979, il devient député avec le Pari radical italien. Leonardo Sciascia est mort le 20 novembre 1989 à Palerme des suites d’une grave maladie.

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Œuvre de Leonardo Sciascia

La vie de Leonardo Sciascia est marquée par ses nombreuses œuvres. Dans son roman Le Jour de la chouette (1961), il traite l’épineux sujet de la mafia. Ce sujet sera repris dans d’autres de ses romans comme Le Député (1964) et A chacun son dû (1966). Le Conseil d’Égypte (1963) aura pour thème la Révolution française et son impact sur la vie à Palerme. Mort de l’Inquisiteur (1964) traitera de la vie de Diego La Matina, un moine sicilien.

L’Italie contemporaine deviendra dès 1971 son sujet de prédilection qu’il traitera avec brio dans Le Contexte (1971), Actes sur la mort de Raymond Roussel (1971), Les poignardeurs (1976) et L’affaire Moro (1978). Enfin, l’œuvre de Leonardo Sciascia est complétée par Candide, un rêve fait en Sicile (1979), Stendhal et la Sicile (1984), Portes ouvertes (1987), Le chevalier et la mort (1988) et Une histoire simple (1989).

Certains romans de Leonardo Sciascia ont été adaptés au cinéma comme Toto Modo écrit en 1974 et porté à l’écran 3 années plus tard par Elio Petri. Ce dernier avait également réalisé le film A chacun son dû, inspiré du roman du même nom, qui lui a valu une distinction au Festival de Cannes, à savoir le prix du meilleur scénario.

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Si vous souhaitez découvrir l’écrivain, je vous suggère, le premier livre que j’ai lu de Leonardo Sciascia ; “Il mare colore del vino”  traduit en français par “la mer couleur de vin” je l’ai lu dans les deux langues, un délice de récits qui illustrent une Sicile à travers ses époques, sa religiosité, ses envahisseurs, ses émigrants, dramatique, ironique…

Et vous, avez-vous déjà lu Leonardo Sciascia ?

A presto,
Lorenzo

5 réflexions sur “Leonardo Sciascia”

    1. Je confirme, car moi aussi je “pensais” n’avoir pas le temps de lire, mais ça, c’était avant ! Grazie Arancina 🙂

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